1920 année de naissance, c'est aussi celle de la révolte des
métayers du Bas Adour et en décembre à Tours celle du parti communiste français
dont l'idéal de justice, de liberté, de paix, a guidé ta vie et tes
engagements.
Ouvrier et syndiqué à 13 ans ½, militant au syndicat
CGT des Forges de l'Adour, élu par tes camarades, tu as porté leurs luttes dans
toutes les instances sociales et politiques locales, nationales,
internationales (O.I.T).
Durant la
Seconde guerre mondiale, réfractaire au STO
(service du travail obligatoire) en 1942 tu fus raflé en 1943. Déporté tu as échappé
au charnier de Berlin en mai 1945. Ton livre « Dans la tourmente
meurtrière 1938-1945 » décrit cette période.
Élu municipal en 1959, maire de Tarnos de 1971 à 1991, conseiller général du Seignanx de 1964 à 1988, bien ancré parmi les citoyens de ta commune, tu fus toujours le militant dont la vie traverse tous les espoirs et les luttes du 20ème siècle. Tu étais un bâtisseur.
Il faut lire ton livre : « Le combat des travailleurs des Forges de l'Adour, 1945-1966 » (éditeur ATLANTICA) pour connaître et comprendre, de l'intérieur comme tu l'as vécu, le rude et magnifique combat mené pendant plus de 10 ans par les salariés avec toute la population tarnosienne contre la fermeture de leur entreprise face au patronat le plus dur et le plus puissant,la Compagnie
des Forges et aciéries de la
Marine et d'Homécourt.
Homme de convictions mais ouvert aux autres, tu comptais des amis et connaissances de tous horizons politiques, syndicaux, associatifs, religieux, militants ou non du parti communiste.
Élu municipal en 1959, maire de Tarnos de 1971 à 1991, conseiller général du Seignanx de 1964 à 1988, bien ancré parmi les citoyens de ta commune, tu fus toujours le militant dont la vie traverse tous les espoirs et les luttes du 20ème siècle. Tu étais un bâtisseur.
Il faut lire ton livre : « Le combat des travailleurs des Forges de l'Adour, 1945-1966 » (éditeur ATLANTICA) pour connaître et comprendre, de l'intérieur comme tu l'as vécu, le rude et magnifique combat mené pendant plus de 10 ans par les salariés avec toute la population tarnosienne contre la fermeture de leur entreprise face au patronat le plus dur et le plus puissant,
Homme de convictions mais ouvert aux autres, tu comptais des amis et connaissances de tous horizons politiques, syndicaux, associatifs, religieux, militants ou non du parti communiste.
Tu étais un rassembleur et un lutteur pour les justes et nobles
causes humaines.
En écho à tes engagements, tu citais Victor Hugo : « Ceux
qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont/Ceux dont un dessein ferme
emplit l'âme et le front./Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre
cime./Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime./Ayant devant les yeux
sans cesse, nuit et jour,/Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
Tu as vécu tout cela intensément et c'est ce qui te rend si attachant, si important à nos yeux.
Tu as vécu tout cela intensément et c'est ce qui te rend si attachant, si important à nos yeux.
A
toute ta famille, tes proches, tes camarades qui t'ont accompagné dans ces
quatre vingt quatorze années bien remplies, nos sincères condoléances et l'espoir
d'un monde meilleur chevillé au cœur.
Georges Darricau