samedi 15 janvier 2011

Assemblée nationale des secrétaires de section

Le rapport de Pierre Laurent

Assemblée nationale des animateurs-trices de sections du PCF - Villejuif - 8 janvier 2011

Cher(e)s camarades,

En vous adressant à mon tour mes meilleurs vœux de bonheur pour l’année 2011, et à travers vous, à tous les communistes, je veux, en tout premier lieu, saluer la formidable énergie militante qui anime notre parti et que vous représentez ici aujourd’hui. C’est une richesse inestimable. Et je sais combien vous vous dépensez pour la développer. En ces temps d’abaissement de la politique, de mépris pour la démocratie, de pessimismes et de déclinismes revendiqués, la somme d’engagements désintéressés qui constitue notre parti, ses militants comme ses élus, est une belle raison d’espérer. Or des raisons d’espérer, les Français en manquent singulièrement ces temps ci, notamment en politique. L’existence de notre parti, de sa vitalité militante en est une. Cela méritait donc d’être dit.

Notre journée de travail est dense. Je serai donc concis.

Le Conseil national réuni hier a pris des décisions importantes. Il a eu un débat de grande qualité, qui augure bien de celui qui peut être le nôtre aujourd’hui, qui peut et doit être celui de tout le Parti. Vous avez entre les mains l’adresse aux communistes qu’il a adoptée. Je veux brièvement vous la commenter pour introduire notre discussion.

Ces décisions visent à nous mettre dans l’action sans tarder en 2011 ; à impulser notre démarche de rassemblement avec le Front de gauche autour d’un projet d’issue à la crise ; à lancer le processus démocratique qui permettra la prise de nos décisions pour les élections présidentielle et législative de 2012.

Pour aller directement au fait sur cette question, notre Conseil national a décidé la convocation d’une conférence nationale les 4 et 5 juin et un vote de tous les communistes les 16, 17 et 18 juin. La conférence nationale aura pour seul point à l’ordre du jour nos choix politiques et de candidatures pour 2012, ce qui va permettre de centrer les débats sur cette unique question, décisive s’il en est.

Après discussion, le Conseil national a préféré cette option, totalement conforme à nos statuts comme le rappelle l’adresse adoptée hier, à celle initialement envisagée d’un Congrès avant l’été. Pourquoi ? Parce que cet ordre du jour ramassé sur la question centrale des choix pour 2012 permettra l’expression pleine et entière de la souveraineté des communistes. Nous allons disposer de six mois pour faire nos choix en toute clarté.

L’ordre du jour d’un Congrès, avec élections des directions, révision des statuts, et transformations du Parti aurait été trop chargé dans les délais impartis. Nous tiendrons ce prochain Congrès plus tard. Nous proposons que les communistes en décident la date souverainement au cours de la conférence nationale sur proposition du Conseil national. Nous penchons plutôt pour l’automne 2012, et non l’automne 2011 qui paraîtrait trop rapproché. Cela sera un moment politique propice pour tirer le bilan des élections de 2012 et prendre les décisions qu’imposera en toute hypothèse la nouvelle situation politique post-présidentielle. Mais je le répète, nous avons le temps de décider cette date d’ici juin.

Voilà pour le calendrier. Il est important, parce qu’il va rythmer notre vie démocratique. Les communistes voulaient un cadre net et précis. Il l’est. Il devrait nous permettre d’être en ordre de bataille pour 2012 le plus tôt possible. Ce sera chose faite. Notre responsabilité sera de tout faire à partir d’aujourd’hui, absolument tout, pour que les communistes puissent investir pleinement ce débat. Nos décisions ne seront fortes que si elles sont pleinement démocratiques. J’ai toute confiance dans votre travail, dans les communistes pour cela.

Permettez-moi maintenant de souligner brièvement trois idées.

La première idée concerne l’année 2011. A écouter la plupart des commentateurs politiques, on se demande parfois si elle va exister. Au mieux, elle n’est citée que comme une année de transition avant 2012. Eh bien non ! En 2011, messieurs les profiteurs, pas question de vous laisser dormir tranquilles. Il y a trop de souffrances et d’intolérables inégalités pour cela ! Les huit premiers jours de l’année viennent de nous éclairer avec éclat : des vœux de Sarkozy plus indécents que jamais, ignorant toute aggravation de la situation du pays et toute contestation de sa politique ; un coup de poignard de Manuel Valls dans le dos de la gauche qui sert sur un plateau à l’UMP une nouvelle attaque sur les 35heures ; une réplique cinglante à travers le sondage de l’Humanité dans lequel 56% des Français refusent spontanément cette remise en cause et des luttes sociales qui repartent déjà… Le décor est planté : que personne n’en doute, nous entrons dans une nouvelle année de combats acharnés.

2011 s’annonce en vérité dans la foulée de 2010 : une année de crise capitaliste aggravée et de brutalité gouvernementale amplifiée d’un côté ; une année de luttes et de mobilisations sociales de l’autre. Le succès du livre de Stéphane Hessel atteste que la révolte des consciences est plus que jamais là. Le boycott de la cérémonie des voeux par la CGT relaie ce cri qui monte dans le pays : « le mépris, ça suffit ! ». Oui, c’est une année d’indignation politique dans laquelle nous devons nous engager, une année de fronts de résistances et de luttes sociales, politiques, démocratiques tous azimuts.

Quand tant de femmes et d’hommes, de familles sont frappés par la crise et la politique gouvernementale ; quand une femme disposant de 600 euros de revenus est traînée en justice pour avoir frappé un employé d’EDF venu lui couper l’électricité ; quand un train met vingt quatre heures à traverser le pays parce que la SNCF désorganise le service public ; quand on passe la barre des 4 millions de chômeurs, des 66 400 postes supprimés dans l’Education nationale depuis le début du quinquennat ; quand le scandale du Mediator révèle la rapacité meurtrière de certains laboratoires privés ; quand l’Union européenne et la zone euro s’enfoncent dans une crise aussi profonde au point que leur éclatement n’est plus à écarter …oui la cote d’alerte est atteinte et dépassée. Et oui, comme vous le propose le Conseil national, notre mot d’ordre doit être partout et en toutes circonstances : « debout et solidaire contre la crise ».

Je ne développe pas plus ici. Vous qui êtes tous les jours sur le terrain comprenez parfaitement ce que cela exige de notre part, pour créer de la solidarité et de l’action contre la résignation, pour batailler avec nos propositions. Et nous avons vu sur les retraites l’enjeu crucial qu’il y a à faire valoir en tous domaines des propositions alternatives argumentées capables de mettre en pièces l’argumentation adverse.

Chacun le comprend dans ces conditions, c’est dans la résistance et dans les luttes que se joue déjà la bataille du projet.

La seconde idée concerne la nature du défi politique qui est dans ces conditions devant nous.

La colère contre les inégalités, l’indignation contre les privilèges de l’argent, le rejet de Nicolas Sarkozy, l’aspiration au changement, la disponibilité pour un projet de gauche grandissent. Et pourtant, pour l’alternative politique, rien n’est joué.

Pourquoi ? Parce que tout est fait pour interdire le chemin de la politique, d’un nouveau projet politique à ces attentes populaires. Le système est cadenassé. Le débat sur les 35 h ? C’est la version Valls ou la version Sarkozy, autant dire la peste ou le choléra. Comment s’étonner dans ces conditions que le doute soit si fort sur la gauche, si c’est çà le débat sur l’alternative. La parole et le débat publics sont bafoués et confisqués par une droite sarkozyste autoritaire, et par une partie de la gauche qui n'a plus le courage des transformations sociales, économiques et politiques nécessaires. Si le débat présidentiel continue à se résumer à un match de boxe qui oppose une droite et une extrême droite qui cognent comme des brutes contre une gauche qui se bat les mains liées dans le dos, c’est la machine à perdre pour notre peuple qui à coup sûr se remet en route. Voilà le scénario catastrophique qu’il faut casser et dont rêve Marine Le Pen et le FN.

Mesurons-nous suffisamment les dégâts provoqués par une telle situation, si ne s’ouvrent pas au même moment, en chaque occasion d’autres pistes, d’autres espaces de débats alternatifs. La crise n’ouvre pas automatiquement d’espace pour le changement. Elle a des effets très contradictoires. C’est à nous en permanence de créer ces espaces d’idées, de rassemblement, de projets alternatifs, où des gens trouveront l’espoir, les forces, les propositions pour penser autrement l’avenir.

Voilà donc ce que nous voulons changer. Nous voulons faire sauter les interdits et les dogmes qui verrouillent le débat pré-présidentiel tel qu'on veut nous l'imposer. Est-ce que c’est possible ? Oui, nous le pensons.

C’est pour cela que nous avons initié le Front de Gauche : pour faire grandir au cœur de la gauche un espace pour la construction d’un nouveau projet politique. Avec le Front de gauche, notre objectif est de redonner au peuple, aux forces sociales et citoyennes l'espace et le pouvoir de construire le projet collectif qui répondra à leurs attentes, parce qu’il portera de vraies réponses à la crise capitaliste.

Beaucoup doutent que ce soit possible. C’est ce doute que nous devons faire reculer en étant la force de l’espoir, celle qui propose d’additionner et non de diviser les énergies disponibles à gauche, en appelant toutes les femmes et les hommes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, républicains de progrès, féministes, militants syndicaux et associatifs, citoyens, à s'engager avec nous dans ce projet ! A tous, nous devons dire : travaillez avec nous à un projet utile pour la gauche, plutôt que de vous morfondre devant le spectacle de la querelle des égos.

Alors, sommes-nous capables de rendre ce projet, ce chemin crédibles ? Autrement dit, sommes-nous capables de le rendre populaire, visible en gagnant de très nombreux de nos concitoyens à s’y investir. C’est à cela que devons nous atteler.

Oui, tout ce trimestre, tout ce semestre, nous vous proposons de multiplier les initiatives, les espaces de rencontres à tous les niveaux qui permettent à plus de femmes et d’hommes de s’y engager. Sept forums nationaux du Front de Gauche et une première convention nationale de notre parti sont déjà programmés au premier trimestre. Mais c’est une multitude d’initiatives thématiques, décentralisées que nous devons impulser. Et une première synthèse nationale de tout ce travail sera organisée par notre parti, en lien avec nos partenaires du Front de gauche au second trimestre 2011, avant que nous prenions nos décisions pour 2012.

La bataille des élections cantonales, dont nous venons de parler précédemment, doit être aussi un moment d’accélération de ces initiatives, en lien avec les enjeux de ce scrutin.

Et puis, il nous faut maintenant prendre de nouvelles initiatives pour favoriser l’implication de toutes celles et ceux, de toutes les énergies citoyennes, syndicales, associatives, intellectuelles qui se déclarent disponibles dans la durée pour cette démarche, aux côtés des trois formations qui structurent actuellement le Front de gauche. Il ne s’agit pas de reproduire le débat que nous avons eu sur les adhésions directes, et de créer des structures qui entreraient en concurrence avec les partis du Front de gauche. Nous devons innover. Pourquoi pas, par exemple, des lieux de travail régulier, en quelque sorte des assemblées citoyennes associées au Front de gauche dans nos communes ou des entreprises pour impliquer toutes celles et ceux qui se sentent disponibles ou au contraire « délaissés » par la politique. Qu’ils réinvestissent le débat politique peut tout changer ! La résignation et l’abstention sont nos pires ennemis.

Nous pouvons commencer à pousser la réflexion sur toutes ces questions dans notre débat en ruches et en plénière aujourd’hui. Nous le voyons bien, c’est un grand défi. Ce que nous voulons, c’est changer le cadre politique que l’on cherche à nous imposer, parce que sinon, en cadenassant le débat sur des issues véritables et progressistes à la crise, il écarte de la politique ceux qui devraient s’en mêler.

Si nous n’y parvenons pas, alors la présidentielle continuera à tordre, à défigurer le débat politique, jusqu’à le rendre méconnaissable pour la majorité de nos concitoyens. Au contraire, si nous y parvenons, si le Front de gauche apparaît comme une dynamique, montante, rassembleuse, ouverte, porteuse d’avenir, tout peut changer.

Cela se joue évidemment dès maintenant. L’année 2011 peut beaucoup compter.

La troisième idée concerne dans ces conditions la manière d’engager le débat sur les échéances de 2012. Parce qu’à nos yeux, objectifs politiques et choix de candidatures sont intimement liés, le Conseil national propose une méthode simple et claire.

Amplifier dès maintenant le débat sur les objectifs, le programme, le type de campagne présidentielle et législative, les critères de candidatures que nous devrions porter en 2012.

La grande majorité du Conseil national réaffirme son choix que tout soit fait pour parvenir à des candidatures porteuses de la démarche de rassemblement entreprise avec le Front de gauche. Mais il réaffirme tout aussi nettement que l’accord souhaitable sur ces candidatures ne pourra se conclure que sur un contrat politique clair. Tant qu’il ne sera pas scellé, rien ne sera réglé. Et soyons plus clairs encore, ce ne sont pas les pressions, quelles qu’elles soient, qui changeront cela. Les communistes sont maîtres de leurs décisions, et ils n’ont aucunement l’intention de s’en dessaisir.

Pour ce contrat politique, nous voulons travailler à quatre questions essentielles :

1) Un texte d’orientation fixant les ambitions politiques du Front de gauche pour 2012 : pour nous, l’objectif est de battre Nicolas Sarkozy et sa majorité, sans ambiguïté possible ; de barrer la route à l’extrême-droite ; de faire gagner la gauche, d’ancrer son projet à gauche, de permettre la mise œuvre de grandes transformations sociales par une nouvelle majorité politique de gauche, dans laquelle les idées et les propositions portées par le Front de gauche, son poids électoral, le nombre de ses députés, notamment communistes, pèsent le plus possible.

2) Un programme populaire et partagé autour des grandes priorités que le travail engagé doit permettre d’énoncer. L’adresse du Conseil national évoque de premiers axes : reprendre le pouvoir sur l’argent, l’argent public, celui des banques, celui des entreprises ; éradiquer le chômage, la précarité et la souffrance au travail ; promouvoir tous les services publics ; donner un nouvel élan à la réalisation de l’égalité femme-homme ; impulser la transformation sociale et l'adaptation de notre mode de développement aux enjeux écologiques ; remettre au cœur du contrat social les droits et les libertés et construire une VIe République ; refonder l'Europe pour l'émanciper des marchés financiers, et en faire un espace de coopération et non de mise en concurrence, et non sortir de l’Europe et de l’euro comme le proposent certains.

3) Une campagne qui repose sur l’élargissement populaire et citoyen du Front de gauche avec un dispositif collectif qui récuse la personnalisation présidentialiste, soit à l’image de la pratique politique que nous voulons, fasse vivre la diversité de la démarche engagée, en garantisse les objectifs politiques.

4) Un cadre commun pour les élections législatives qui doivent être menées de pair pour rendre clairement visible le sens de notre bataille pour une nouvelle majorité politique.

Est-ce que nous avons la force de parvenir à un tel type de contrat politique, est-ce que nous pouvons gagner cette bataille, et surmonter les obstacles que nous rencontrons aussi dans le Front de gauche sur sa conception et ses objectifs ? Oui, je le pense très sincèrement, et c’est une bataille, dans laquelle la force des nos idées, l’élargissement que nous visons peuvent être de sérieux atouts.

C’est sur la base de ce travail et du contrat commun qu’il dégagera que le Conseil national propose de trancher au second trimestre, dans la préparation de la conférence nationale, la question des candidatures. Un Conseil national prévu les 8 et 9 avril ferait le point sur ces quatre questions et lancerait cette seconde phase.

D’ici là, toutes les candidatures devront se déclarer, être portées à la connaissance des communistes, et le débat être organisé partout autour de ces candidatures. Comme vous le savez, celle d’André Chassaigne est déjà déclarée. Et les initiatives qu’il multiplie dans le pays contribuent à faire rayonner la conception du Front de gauche que nous voulons impulser. La convocation de la conférence nationale hier par le CN a officiellement déclenché cet appel à candidatures. Evidemment, toutes les candidatures issues de l’espace du Front de gauche seront versées au débat des communistes et devront être examinées. Jean-Luc Mélenchon, nous le savons déjà, sera l’une d’entre-elles.

Voilà, chers camarades, le sens des décisions adoptées par le CN à une très large majorité de 70%. Elles nous permettent, je crois, d’entrer dans l’année 2011 avec combativité et confiance. L’assemblée d’aujourd’hui va permettre à tous de partager et de discuter pour mieux les mettre en œuvre. Nous pouvons donc tous ensemble nous donner de sérieux atouts pour les mois qui viennent.

Permettez-moi de conclure sur une question.

Des camarades s’inquiètent de l’avenir du Parti dans cette affaire. Des journalistes, plus triviaux, me demandent si je ne m’apprête pas à remettre les clés du Parti communiste à Jean-Luc Mélenchon. Sur cette deuxième question, la réponse est simple : le Parti communiste n’est pas à prendre, pas plus que sa direction, et cette question, que je sache, n’est pas à l’ordre du jour de l’élection présidentielle. Elle appartient aux communistes qui l’ont très récemment tranchée. N’ouvrons pas nous même un débat qui n’a donc pas lieu d’être. Et disons clairement à tous ceux qui voudraient en faire un des enjeux du rassemblement à la présidentielle qu’ils n’aboutiraient qu’à le diviser.

La question que nous voulons, nous, mettre à l’ordre du jour c’est celle de la possibilité d’un changement favorable à notre peuple. Et oui, pour cette raison, nous visons pour cette fois en 2012, une candidature de rassemblement du Front de gauche à l’élection présidentielle, qui soit la candidature non du seul Parti communiste, non d’un futur parti unique, mais bel et bien d’un rassemblement divers, comme fut celui de 2005, où se retrouveront si nous atteignons nos objectifs, les communistes, des ex-socialistes, des socialistes, des écologistes, des féministes, des militants syndicaux, associatifs, des intellectuels…La diversité de ce rassemblement nous ne la subissons pas, nous la recherchons, en même temps que la cohérence de ses objectifs et de son programme.

Quant au Parti communiste, à son développement, ils sont plus que jamais indispensables au déploiement et à la réussite du Front de gauche. La place du Parti communiste, de ses militants, de ses élus, dans ce rassemblement est un atout majeur qui ne peut être traité à la légère. L’effacement du Parti communiste, ce serait d’ailleurs l’affaissement assuré du Front de gauche. Qui y a intérêt ? En tout cas, personne dans notre peuple et dans le Front de gauche. Quant à nous, le Parti communiste, c’est en cherchant à faire vivre ce rassemblement dans la cohérence, sans complexe, avec nos propositions novatrices, avec esprit d’ouverture et sans hégémonie, que nous serons toujours mieux nous-mêmes. Ayons confiance dans l’effort de développement, de renforcement et de transformation du Parti que nous avons engagé. Oui, le Parti communiste, tourné vers les enjeux du XXIe siècle, a vocation a retrouver une grande place dans la vie politique nationale.

La candidature à la présidentielle conduira, c’est vrai, à un choix. Quel qu’il soit, il ne sera possible que si le contrat politique commun et le cadre collectif créé le permettent, que si le PCF est pleinement respecté. A nous et à nos partenaires de l’entendre et d’y travailler.

Pour notre part, nous nous y mettons aujourd’hui. Bon travail à toutes et tous.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voire aussi sur le même sujet la lettre ouverte aux communistes d'André Chassaigne, http://www.espoir2012.org/?p=265 Le débat continue....